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Et si la Terre était notre mère ?

A notre époque il est à la mode de voyager, de découvrir, de s’intéresser à d’autres cultures, d’autres façon d’être. Pourtant, l’uniformisation gagne chaque jour du terrain et la jeunesse, téléphone en main, se ressemble de plus en plus, de Lagos à Moscou, de Lima à Tokyo. Cette ouverture au monde, si valorisée aujourd’hui, cache en fait un danger, incarné par la technologie et bien sûr, l’internet, machine à pensée unique.


Pour éviter d’être emportés dans cette vague, ce raz-de-marée mondial, nous devons réapprendre à marcher pieds-nus sur la Terre sacrée. Non plus au sens figuré, en lisant des paroles de sagesse issues de cultures ancestrales disparues, mais en passant au sens propre : marcher, littéralement, sur la Terre.


Cette reprise de contact physique, matériel, a plusieurs vertus. Car nous ne sommes certes pas que des corps physiques mais l’incarnation dans la matière est la base de notre expérience. Et tous nos mondes subtils sont liés à la chair. En posant nos pieds, en nous asseyant, en marchant, en sentant, en regardant, en écoutant, en touchant, en bougeant, en goûtant la Terre, nous mettons en relation de nombreux mondes, physiques et subtils, extérieurs et intérieurs, minuscules et immenses.

Oui, le corps est un intermédiaire, un carrefour, une voie de communication entre des mondes, des univers.

Il est primordial de l’exposer, le mettre en résonance avec toute cette immense et magnifique réalité de la Terre.


Pour celà, il est très utile de laisser le corps être, diminuer notre bruit et nos préoccupations.


Sa capacité de résonance est trop souvent entravée par nos agitations, toutes les informations que nous gérons, et l’infinie liste de choses “à faire”, qui tel le tonneau des Danaïdes demande toujours autant d’efforts.


Nos organes entrent alors en résonance avec la nature vivante et tous ses peuples, qu’ils soient minéraux, végétaux, animaux, visibles ou subtils. Une symphonie peut alors reprendre, celle de notre vie.

Car aussi prodigieuse que soit la “matrice artificielle” et son cortège de merveilles technologiques, elle n’est rien du tout par rapport à la vraie Mère, cette matrice du réel, origine divine de la vie manifestée.

Si comme moi vous avez étudié un peu d’anatomie ou de biologie, vous avez été touché par l’incroyable précision, l’intelligence omniprésente dans la nature. Au-delà de toute nos compréhension, l’infiniment petit comme l’infiniment grand sont emplis de sens, de beauté, de simplicité.


Je connais de nombreuses personnes qui voyagent en quête de sens, de mieux, de vrai, d’authentique.

Pourtant, le corps en résonance avec la Mère universelle est un bateau préparé pour tous les voyages de l’âme, tous les chemins de destinée, toutes les rencontres d’incarnation, toutes les expériences possibles et imaginables.

Et sans lui, c’est dans nos projections que nous voyageons, dans nos illusions et nos souhaits.

Notre meilleur allié pour échapper à cette matrice artificielle et son torrent de conditionnements, c’est tout simplement notre corps posé sur notre Mère Terre, cette grande “maman” de tous, cette racine de vie absolue.

Où que vous soyez sur la terre, vous y êtes : vous êtes déjà à destination.

Vous pouvez prendre l’initiative de remettre en résonance ce merveilleux corps avec sa mère cosmique, sa cause primordiale, sa matière première ; la Vie.

Lorsqu’elle s’approche, elle vous montrera votre parenté avec tout ce qui vit, non pas par des idées ou des mots mais par une musique qui vient du coeur, un chant d’amour universel, qui fait de nous tous, pierre, plante, animal, humain, étoile… ses enfants.





 



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