J’étais en transit dans un aéroport européen lorsque j’ai rencontré le futur.
A trois reprise, j’ai pu voir ce qui nous attend dans quelques années, ce qui sera notre nouvelle normalité et à laquelle nous devons nous préparer.
Assis à un café de l’aéroport, je vis surgir dans le restaurant d’à côté un robot serveur, apportant plusieurs plateaux aux clients assis.
Qu’ils l’aient choisis ou non, ces personnes se faisaient “livrer” leur repas.
Je me demandais alors le nombre d’emplois perdus, la diminution du contact humain puisque, de la commande au service du repas, aucune interaction humaine n’était plus nécessaire.
Pourtant, ma surprise n’était pas à son comble.

C’est lorsqu’une jeune maman entra en scène que je frémis quant à l’avenir de notre humanité. Tenant son petit enfant dans les bras, elle approchait du robot d’un air extatique, en encourageant son enthousiasme.
Le petit, un peu confus devant cet amas de plastique animé et clignotant, entrait dans l’énergie de sa maman, cherchant à établir un lien avec l’automate, mélangeant confiance, joie, excitation palpitante, et même amitié bienveillante.
Sous mes yeux, l’humanité hallucinée, inconsciente encourageait les âmes nouvelles arrivées, les coeurs candides et ouverts des enfants à pactiser avec la froide et sinistre robotique. Je cherchais dans ma mémoire une scène équivalente : quand et où avais-je vu une maman montrer à son jeune enfant comment s’enthousiasmer pour un humain serveur dans un restaurant ?
Quelques instants plus tard, dans une file d’attente, un fauteuil roulant automatique, piloté par une caméra et doté de hauts-parleurs approche.
La voix artificielle, d’un ton faussement mielleux :
“S’il vous plaît, écartez-vous et laissez passer”.
La file s’écarte, le fauteuil fantôme passe, puis fait demi-tour et s’approche de moi :
“S’il vous plaît, écartez-vous et laissez passer”.
Je ne me souviens plus dans quel ordre surgissent ces impressions en moi mais je vous les partage quand même. Personne ne pousse ce fauteuil roulant. Outre la perte d’un emploi, plus de conversation, de prendre soin, d’empathie, de bienveillance bref, plus d’humanité. Ce fauteuil vide me demande de m’écarter de son chemin.
Cette injonction idiote et abusive ne m’est transmise par personne qu’une puce électronique reliée par wi-fi à un serveur, celui de l’entreprise qui fournit ces services à l’aéroport.
Cette dernière est probablement en phase de test beta et évalue le comportement des humains (si imprévisibles et indésirables pour un monde robotique). Je sert de cobaye : on veut tester ma soumission à l’absurdité, mon transfert d’autorité envers les robots.

Je dois vous préciser que j’ai moi-même vécu avec une personne en fauteuil roulant, durant quatre ans, et que je connais dans ma chair la réalité crue du handicap, et la dose d’humanité nécessaire pour la fréquenter au quotidien. Inutile de vous dire que je n’ai pas bougé d’un millimètre…
Je fus sidéré de voir la foule s’agiter autour de moi, me haranger et même me secouer physiquement : comment osais-je refuser de me déplacer, ne pas obéir aux injonctions d’un fauteuil roulant fantôme, de cet ami qui nous veut du bien ?
Quelques heures plus tard, lors d’une correspondance nocturne, un robot nettoie le sol de l’aéroport.
Là encore, plus d’emploi, de contact humains et au contraire, des voyageurs trop heureux de se pousser pour laisser la machine travailler.
Vous est-il peut-être arrivé de voir une personne que vous aimez faire de mauvais choix de vie, s’enfoncer dans des situations de souffrance, sans pouvoir rien y faire ?
Ce sentiment d’impuissance est difficile, n’est-ce pas ?
C’est celui qui m’a habité durant tout mon voyage.

D’autant plus que les agences de communication sont aux commandes et prennent soin de déformer la réalité grâce à des campagnes d’affichages mensongères. J’ai même pris en photo le message lumineux et géant imposé à mes yeux dans les couloirs de ces aéroports.
Le voici : Les Esséniens préviennent l’humanité et s’organisent pour éviter le vrai danger caché, au-delà de la prise de pouvoir des robots et de “l’intelligence” artificielle.

Comme un cheval de Troie, le vrai danger est l’inutilité de l’homme et de tout ce qui l’habite : le coeur, l’intelligence, l’empathie, la bienveillance, le discernement, la mémoire, l’autonomie, la reliance, l’adaptation, la créativité, l’humour, l’amour, la liberté bref, son humanité.
Ce genre d’expérience me motive toujours plus, me montre la nécessité de cette oeuvre que je partage avec vous.
Je ne saurais vous enjoindre suffisamment fort à entreprendre un travail de récupération de votre être, de reconstruction intérieure. Mon équipe et moi-même sommes tout à fait conscients des enjeux actuels. C’est dans cette direction que nous oeuvrons, et c’est cette intelligence du coeur qui guide nos choix. Nous ne vous proposons pas des “vidéos”, des “stages”, ni même des “formations”.
A travers tout celà, nous souhaitons mettre à votre disposition des outils libérateurs, autonomisants, des moyens de vous relier au réel pour en faire votre source première.
Ce revirement a lieu d’abord et avant tout dans le coeur.
De quoi trouver ce qui vous convient
Avec mon équipe, nous continuons à rendre disponible tous mes partages. Où que vous en soyez sur le chemin, vous trouverez de la matière pour continuer à oeuvrer dans votre Vie. En ce moment, nous mettons à disposition sur le Cercle d'Étude en ligne la série de conférences intitulée "À la Recherche du Bonheur". Il s'agit de 10 conférences et moments questions-réponses dans lesquels je prends le temps d'aborder de nombreux aspects sur la recherche du bonheur et notamment comment les vertus de responsabilité et de pardon sont essentielles pour celles et ceux qui veulent suivre ce chemin.
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