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En direct avec vous ce soir

Je suis allé quelques jours en Andalousie, où j’ai visité la grande mosquée de Cordoue. Son architecture est emplie d’un langage symbolique transcendant les frontières habituelles des religions exotériques. De précédents éléments romains païens et chrétiens y ont été réutilisés avec intelligence et beauté. Les architectes ont réussi à fixer dans les formes minérales une attitude intérieure de l’homme qui se tourne vers le Divin au-delà de toute forme. C’est le paradoxe fascinant de l’architecture sacrée : donner une forme à ce qui est au-delà de toute forme.

A Cordoue, dans la partie “mosquée” de l’édifice, c’est le mystère de la porte qui est exprimé, décliné dans toutes ses dimensions. Il y a bien sûr les portes extérieures, qui nous font passer du monde profane, bruyant, au silence et au recueillement de l’intérieur. Puis, cette forêt portes identiques, porteuse d’un message profond sur les trois étapes de la transformation alchimiques. Les œuvres “au rouge” et "au blanc” sont inscrites comme un idéal nécessitant l’élévation, dans toutes ces portes où les fidèles se prosternaient devant l’Unique. L’œuvre “au noir”, c’est-à-dire notre long processus de transformation de soi, cette maturation de notre matière de vie, est encouragée par les colonnes, mais laissée à notre propre responsabilité. En effet, c’est l’immense espace de vide que chacun pouvait emplir de sa dévotion, de sa prosternation, de sa méditation sur les événements de sa vie. Là, dans le recueillement, le temps était venu de prendre du recul et contempler la suite du Chemin (rouge et blanc, en hauteur), et de se ramener à soi-même, ici et maintenant, face à cet idéal supérieur.

J’ai aussi aimé qu’elle ne soit pas encore tournée vers La Mecque. Non pas pour rejeter cette pratique mais parce que cela nous permet de nous souvenir que c’est vers le Créateur que nous nous tournons, et que les pratiques développées ensuite sont des supports pédagogiques, mais pas essentiels. Je pourrais vous parler des heures de cette porte véritablement magique et de ce lieu dans son ensemble, mais ce serait bien sûr un prochain voyage initiatique à organiser !

 

Lis la Vie, écris ta vie

Pour “lire” de tels lieux, de telles architectures et accéder au sacré qu’elles contiennent, il n’y a pas de guide, pas d’instrument de mesure du taux vibratoire. Les lieux sacrés sont des traces laissées à la responsabilité de notre vie intérieure. Les initiés, architectes, artistes, bâtisseurs ont projeté leur conscience dans des formes, qui sont comme des lettres, des mots, des phrases. Et c’est en fonction de notre propre vie intérieure que nous les lisons, accédant ou pas à leur essence.

Si nous étions simples et sincères dans notre religiosité, ces lieux sacrés (puisqu’il y avait auparavant un temple romain et des églises chrétiennes) ne seraient pas en conflit, en concurrence. Ces lieux de reliance seraient indifférents aux formes, aux langues, aux couleurs de peaux. Ils pourraient agir librement sur les hommes pour les aider à se recentrer, se calmer, se ramener à l’essentiel de leur vie. Ils joueraient leur rôle de “médecins de l’âme” et nous faire reprendre pied dans le réel, loin des illusions et urgences du monde de l’homme.

C’est ce que j’ai ressenti dans ce lieu et que je voulais partager avec vous comme une note de voyage.

 

La nature est un temple ou de vivants piliers…

A toutes les époques et sur tous les continents, nous avons délimité des espaces sacrés, érigés des matières et assemblés des portails afin de tenir le profane à l’écart.

Car nous avons besoin de sacré, de paix, de neutralité, de non-jugement, de guérison.

Et même si parfois nous l’avons oublié, les lieux sacrés ont cette mission première d’accueillir tout un chacun pour lui permettre de se rapprocher du Divin à l’intérieur.

En cette époque de fin de cycle, la nature est plus que jamais notre refuge.

Elle est le grand temple originel, l'hôpital des âmes blessées, le sanatorium des enfants de la Lumière, qui manquent d’air dans ce monde artificiel.

C’est pourquoi le “temple” des Esséniens d’aujourd’hui est la nature elle-même.

Non pas la nature gérée par les gouvernements, les municipalités ou les ministères mais la nature vivante rendue à son Créateur en pleine conscience.

Le Jardin de l’Olivier est un tel lieu, sacralisé pour la guérison des âmes en chemin.

Ce dimanche soir à 19H Je vous parlerai du travail avec les 4 Éléments que nous y pratiquons et comment chacun peut y venir prendre un bain d’amour, de prendre soin et de paix.

 

Rencontrer Marie-Madeleine

Née et éduquée dans ce monde du Livre, socle social, culturel, religieux, mental, scientifique du monde juif, Marie-Madeleine a été confrontée à ce mystère des “écritures” saintes, citées par des hommes loin de la sainteté…

Ce choc, cette incohérence a été pour elle un fil conducteur de sa démarche intérieure. Elle n’a eu de cesse que de méditer sur les mystères de l’incarnation du Christ comme une union de la Lettre et de l’Esprit, qui lorsqu’on les sépare, mènent à l’incohérence et au désordre.

Le Christ apportait l’Esprit manquant aux Lettres.

Comment suivre son exemple et retrouver nous aussi l’Esprit de notre vie ?

C’est ce dont nous parleront le week-end prochain, près de Montpellier. Je vous transmettrai notamment des méthodes pratiques de reliance avec les 4 Eléments dans la nature afin d’activer en vous ces 4 puissances naturelles porteuses de l’incarnation de votre âme dans le Réel.

J’en profiterai pour vous dédicacer le livre “Féminin & Masculin sacrés” en avant-première, qui sort un an après la formation donnée dans le même lieu (le Hameau de l’Etoile, près de Montpellier). J’espère que toutes les clés qui y sont contenues aideront un grand nombre d’être à retrouver le fil de leur féminin et masculin intérieurs.



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