Unir les regards pour rencontrer le monde
Épicure, ce grand sage essénien de l’Antiquité, enseignait qu’il est essentiel d’unir deux regards sur le monde :
Un regard large, grand et synthétique,
Un regard précis, détaillé et analytique.
Il montrait que la connaissance contemplative, inspirée par les enseignements de Platon, devait habiter notre âme. Cette contemplation des réalités cosmiques, subjectives et grandioses nous remplit intérieurement.
Lorsque notre âme est ainsi nourrie, notre corps physique peut alors pleinement vivre l’expérience sensorielle particulière, permettant à la Création de résonner en nous. Même de petites expériences peuvent alors vibrer avec ce que nous portons d’immense.
L’amour comme expérience de résonance
Cette approche épicurienne s’applique parfaitement à nos expériences amoureuses, y compris sensuelles et sexuelles.
L’importance de la résonance intérieure
Nos situations personnelles (passées ou présentes) et nos sensations deviennent souvent des œillères.
Notre champ d’expérience se rétrécit, nous limitant à un point de contact extérieur.
Séparés de l’espace intérieur qui nous relie au grand Tout, nous vivons le monde de façon microscopique et matérielle.
Obsédés par une personne ou une situation, nous finissons par en exiger tout :
Toutes les sensations,
Tout le bonheur,
Tous les possibles.
Mais l’Amour rencontré à l’extérieur devrait éveiller :
L’Amour intérieur,
L’Amour cosmique,
L’Amour subtil et impersonnel.
L’homme comme musicien dans la symphonie du monde
En vivant ce dialogue constant entre l’expérience personnelle et l’expérience cosmique, l’homme joue son rôle dans la symphonie du monde.
Sa note personnelle participe à l’harmonie collective.
Le chef d’orchestre de cette symphonie est le Créateur, la Source unique, Dieu.
Le sens réel des expériences
Dans l’enseignement essénien, l’expérience extérieure a pour but :
L’éveil de l’intérieur,
La résonance avec l’infini et l’universel.
Ainsi, le particulier, limité, trouve son sens dans la globalité.
Les grandes lois de la Vie comme base
Épicure explique (dans sa Lettre à Hérodote) que pour donner un sens profond aux expériences, il faut :
Intégrer les grands schémas de l’univers,
Comprendre les méta-fonctionnements de la Vie.
Une fois ces lois intégrées :
Les sensations prennent tout leur sens.
L’essentiel, la sagesse, et la leçon de vie émergent naturellement.
Vers une simplicité retrouvée
En pratiquant cet art de vivre, une simplicité s’installe :
L’essentiel contenu dans nos expériences apparaît naturellement.
Les détails superficiels s’effacent, laissant une perception claire et apaisée.
La géométrie sacrée au service de l’amour
Pour parler d’amour et de relations, je commence par les grands schémas de géométrie :
Le cercle,
Le triangle, etc.
Ces figures possèdent un pouvoir structurant immense pour notre vie intérieure. Si nous les contemplons avec respect et humilité, elles réorganisent :
Nos corps subtils,
Notre sensibilité,
Notre capacité à percevoir le monde et nous-mêmes.
Devenir sage par la sensation physique
Peu à peu, cette pratique nous permet de :
Récupérer notre capacité à résonner,
Faire apparaître l’immense par le petit,
Vivre l’infini à travers le trivial,
Devenir sage par la sensation physique.
Ainsi, bien que cela puisse surprendre, commencer par des cours de géométrie sacrée dans une formation sur l’amour et les relations prend tout son sens.
Croyons-en Épicure, maître de la relation jouissive au monde !
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